Sur le fil, un film documentaire sur la reprise de la filature de Niaux

Un conte rural moderne à la croisée des univers agricoles et industriels

Visuel SUR LE FIL Chloé Jacquemoud

Sur le fil, un film documentaire de Chloé Jacquemoud

Actuellement en phase de production,

Co-produit par Les films de la Boussole & Caméra au poing

Résumé du film

Dans une vallée des Pyrénées, Jacques est le dernier filateur d’une tradition qui unit les humains aux moutons. Son bien le plus précieux semble voué à la ferraille quand Loïc, Jordane et Laura le rejoignent et déploient avec lui l’énergie folle nécessaire à la reprise. 

A la manière d’un conte rural  « sur le fil » raconte cette transmission fragile où la poursuite d’un rêve se heurte à la réalité.

A l’origine

Quand il y a sept ans, je m’installe dans un village aux confins des Pyrénées, je suis marquée par toutes ces filatures abandonnées le long des routes sinueuses. Non par nostalgie de ce que je n’ai pas connu, mais par conviction qu’une partie de l’avenir se trouve là, sous mes yeux.

C’est avec ce regard que je fais la découverte de la filature de Niaux, une des dernières en France à exister. Et c’est sans attendre, que je prend contact avec Jacques, le propriétaire des lieux, pour venir le rencontrer. La dernière livraison de laine vient de lui être apportée par des éleveurs des deux côtés des Pyrénées et s’engouffre dans le ventre de machines, monstres de bois et d’acier.

Je suis saisie, bouleversée par cette chorégraphie hypnotique d’où ressort le fil recherché. L’odeur qui s’en dégage me replonge dans mes souvenirs d’enfance. Ces quelques brins que je cherchais sans cesse, petite, sur les crêtes montagneuses, suspendus par les vents aux fils barbelés. Ce trésor que je gardais au fond de ma poche, comme le plus beau des secrets.

La reprise

Les rêves ont ceci de commun avec les arbres, c’est qu’ils peuvent pousser là où le vide s’étend. Comme moi, ceux de Loïc, Jordane, Laura et Baptiste prennent racine ici, dans cet espace ouvert par le départ des industries.  Ils s’engagent à poursuivre l’activité de Jacques, coûte que coûte.

Je construis ma place à leur côté. Les tournages commencent.

 

Dans cette temporalité de la reprise, mon film débute, juste après qu’un drame survienne, un accident qui fait basculer notre histoire dans la Grande, là où l’Homme se heurte à la machine, là où le fragile rencontre le Géant.

Le silence tombe dans la vallée. Les machines endormies, je choisis de construire là le début de mon récit. Dans cette temporalité liée à l’espoir d’un « réveil », je tisse le récit croisé de deux générations qui se rencontrent pour faire front à de nombreux enjeux. Il y a cette lourdeur financière qui parfois fait douter. Il y a cette entente à trouver pour pouvoir dialoguer. Tous dépendent alors les uns des autres pour avancer dans un but commun : que la filature puisse vivre et résonner à nouveau dans les montagnes.

Les saisons passent et les personnages se confrontent, dans la durée, à une série d’obstacles qu’ils n’avaient pas appréhendés. Vue de loin, la tâche semble impossible. Pourtant, à leur côté, je partage leur enthousiasme autant que leurs difficultés.

A la charnière entre deux mondes, je place ma caméra à l’endroit même de cette transmission, là où mes convictions et mes émotions s’imprègnent des choix que tous doivent faire. C’est de là que je perçois toute la dureté mais aussi la beauté et la sensualité que cette histoire me renvoie.

Chaque étape dépassée précise la place de chacun et renforce leur engagement commun vers l’issue espérée. Jusqu’au moment où, chemin faisant, la filature changera de mains et que le récit, lui, prendra fin.

Je raconte ainsi cette histoire comme un conte rural contemporain, dans lequel nos idéaux et nos rêves se heurtent à la réalité. C’est le combat de David contre Goliath, dans lequel nous sommes tous engagés.

 

Un financement participatif à venir !

Ce film a bénéficié d’un atelier d’écriture aux Ateliers Varan, d’une aide de la région Occitanie, de la Sacem et de Occitanie film, du Conseil départemental de l’Ariège et de la Communauté de Communes du Pays de Tarascon.

Malheureusement, ces soutiens ne sont pas suffisants à ce jour et votre aide nous est indispensable pour que cette longue aventure puisse aboutir !

Aujourd’hui, nous vous proposons d’être des partenaires précieux à ce projet, des partenaires engagés.

 6 années de repérages et de tournages, de rires et de larmes…. pour que la longue histoire des humains, de la laine et du mouton ne s’arrête pas là.

Pour que cette histoire sensible au cœur du renouveau de la filière laine en France puisse être racontée et partagée au plus grand nombre. Nous comptons sur vous !

Ainsi, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez soutenir le film.

Très prochainement, nous mettrons en ligne notre campagne de financement participatif !

Notre équipe

Sur le fil est une co-production Les films de la Boussole (Philippe Bouychou et Anne Laure de Franssu) & Caméra au poing
Écriture, Réalisation, Image & Son : Chloé Jacquemoud
Montage : Julie Beziau
Musique originale : Mathieu Sourisseau
Mixage son : Ilias Liosatos
Avec :
Jean-Jacques Laffont (Jacques)
Loïc Poirrier
Jordane Ambert
Laura Bec
Baptiste Miller